Après avoir fait sa médecine, jonah commence le parcours pratique qui le conduira à son diplôme de toubib. Les premiers épisodes en sont plutôt exigeants et, même s'il sait que tout est fait pour éliminer les faibles, il s'accroche, enchaîne les services en subissant la tyrannie inhérente à ce système, le Docteur House n'étant pas le plus terrible de ses représentants.
Mais c'est en dehors de l'hôpital que l'attend son destin. Dans la rue, il porte secours à une jeune femme qui rampe pour échapper à son agresseur, armé d'un couteau, qui l'a déjà tailladée. Au cours de son intervention, l'agresseur est tué par sa propre arme.
Du jour au lendemain, Jonah apparait comme le héros du moment pour les médias et c'est "Superdoc" qu'on le surnomme maintenant au cours de son externat.
Celle qu'il a sauvé vient le remercier quelques temps après, elle st jolie et reconnaissante, ils commencent une relation passionnée alors que la famille de l'agresseur tente de prouver que celui-ci n'était pas le monstre assoiffé de sang que la presse a décrit.
Un bienfait demeure rarement impuni comme semble vouloir le dire la quatrième de couverture du bouquin et la présentation tapageuse du roman peut agacer en rappelant "Les Visages", 1er roman de l'auteur, dont on nous avait rebattu les oreilles à sa sortie et qui m'avait laissé sur ma faim en mars 2011 sur ce même site.
Mon avis : Je considère que "Trouble" (le titre original de "Jusqu'à la folie") est plus réussi, plus humain, moins excessif. Le héros peut sembler naïf dans la première moitié de l'intrigue mais il ignore ce que nous savons : qu'il est dans un polar plutôt noir, qu'il va lui arriver pire que ce qu'il a déjà vécu et que ses stages de médecine ne seront bientôt plus sa principale préoccupation.
Comme le personnage de Boyd dans "Orages ordinaires", il ne va pas se contenter d'enchaîner les sottises, les naïvetés et autres idioties qui énervent tant le lecteur lorsqu'un auteur veut présenter son héros comme un être innocent et en bute à un monde cruel; Jonah, au contraire, apprend chaque jour, s'endurcit face aux épreuves qui lui sont imposées et fait plutôt bonne figure grâce ou malgré sa famille, son avocat et autres officiers de police. Il n'est pas présenté uniquement comme une victime de son bon cœur comme le veut la bible du thriller américain...
Les personnages annexes sont plutôt crédibles dans leur complexité.
Le personnage du méchant est tout à fait standard dans sa rouerie, son gout de la manipulation, son passé trouble, etc... mais cela ne nuit pas à l’intrigue, à l'évolution du récit.
Sur la fin du roman, Jesse Kellerman fait aussi le choix de nous épargner une description de scène de violence sanglante pour ne la raconter que sous forme d'un témoignage de son héros. Bien vu.
Il semblerait que "Jusqu'à la folie" ait été écrit avant "les Visages", l'auteur y va moins "à l'esbrouffe" et le roman me semble mieux maitrisé que le best seller en question.
J'ai bien aimé...
Jusqu'au Bout De La Folie
Jesse Kellerman
Edition / Collection : Les deux terres
Date de parution : 5 octobre 2011
original "Trouble" 2007
traduction :Julie Sibony
Nombre de pages : 376
Prix : 22,50€
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jeudi 9 février 2012
mercredi 2 mars 2011
Les Visages - Jesse Kellerman
Je me suis rué sur "Les Visages " de Jesse Kellerman qui fait pas mal de bruit récemment. Un libraire d'une chronique Thrillers de France Info le vantait fin janvier.
J'ai été intéressé mais pas emballé. Trop d'attentes? Non, pas cela non plus.
Je m'attendais, je crois, à quelque chose de plus nouveau.
Le livre n'est pas mal écrit mais sans plus. Les chapitres alternent la narration d'une enquête qui alterne avec une espèce de journal intime : rien de nouveau là-dessus.
Les personnages sont à mon avis, quelconques et finalement assez stéréotypés : un demeuré qui vit seul dans son appartement et sa vision de la vie, un jeune responsable de galerie de peinture qui s'est "échappé" de l'emprise de son père milliardaire, un ami et secretaire particulier du milliardaire qui fait le lien entre père et fils : non, vraiment, il n'y a rien de bien excitant là-dedans et le fait que des visages d'enfants disparus apparaissent dans une fresque crayonnée sur des feuilles de ramettes ne suffit pas à emporter mon adhésion...
Bon, j'avoue, je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai juste pas compris l'engouement que ce livre déclenchait. une campagne de pub?
10 avril 2011 : D'autres avis du moment sur ce livre : http://www.meilleurpolar.com/
« Si vous n’avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde. On ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur. » Harlan Coben
« Une écriture remarquable, une tension maximale, un roman obsédant. Le meilleur thriller de l’année. » The Guardian
J'ai été intéressé mais pas emballé. Trop d'attentes? Non, pas cela non plus.
Je m'attendais, je crois, à quelque chose de plus nouveau.
Le livre n'est pas mal écrit mais sans plus. Les chapitres alternent la narration d'une enquête qui alterne avec une espèce de journal intime : rien de nouveau là-dessus.
Les personnages sont à mon avis, quelconques et finalement assez stéréotypés : un demeuré qui vit seul dans son appartement et sa vision de la vie, un jeune responsable de galerie de peinture qui s'est "échappé" de l'emprise de son père milliardaire, un ami et secretaire particulier du milliardaire qui fait le lien entre père et fils : non, vraiment, il n'y a rien de bien excitant là-dedans et le fait que des visages d'enfants disparus apparaissent dans une fresque crayonnée sur des feuilles de ramettes ne suffit pas à emporter mon adhésion...
Bon, j'avoue, je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai juste pas compris l'engouement que ce livre déclenchait. une campagne de pub?
10 avril 2011 : D'autres avis du moment sur ce livre : http://www.meilleurpolar.com/
« Si vous n’avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde. On ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur. » Harlan Coben
« Une écriture remarquable, une tension maximale, un roman obsédant. Le meilleur thriller de l’année. » The Guardian
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