Deux superbes polars noirs fringuants de Raul Argemi.
J'ai commencé avec "Les morts perdent toujours leurs chaussures" et j'ai voulu vérifier ma première bonne impression et passer un bon moment avec " Le gros, le français et La Souris".
J'aime beaucoup. Les personnages sont argentins, leur pays est en crise, la bonne société est aux mains des psys et des gangsters. Les héros hésitent entre une vie rangée, morne, humiliante et la tentation de la révolution, du gangsterisme, de l'anarchie. Véritables motivations ou justifications personnelles?
Ils enquêtent ou rançonnent, agissent pour une forme de justice, par amour ou pour une place au soleil... C'est bien écrit, bien traduit me semble-t-il et, en livre de poche, un plaisir peu couteux.
A lire : INTERESSANT, ORIGINAL,
A acheter : pourquoi pas.
Argemi chez bibliosurf
Argemi est aujourd’hui exilé à Barcelone. Il a déjà publié cinq romans et a reçu de nombreux prix littéraires, dont le prix Dashiell Hammett pour Penultimo nombre de guerra et le prix Francisco Garcia Pavon pour Patagonia chu-chu (à paraître chez Rivages).
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jeudi 16 avril 2009
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