On démarre aujourd'hui.
Ils n'apparaitront pas dans les libellés, n'auront pas leur page car je ne les ai pas trouvés très convaincants, par ordre alphabétique :
GIEBEL Karine Jesse. Roman. Meurtres Pour Redemption
Appâté par une bonne critique de 2012 sur un roman de cette auteure, je me suis pris au jeu de cette "Nikita" d'une vingtaine d'années emprisonnée après quelques meurtres haineux et qui souffre en prison, maquée par un maton qui l'approvisionne en came en échange de faveurs sexuelles. Elle est impitoyable, menue, ravissante, championne de karaté. Il est impitoyable, super bien foutu, séduisant, dur et juste... Elle va avoir une proposition qu'elle ne pourra refuser : être libérée en échange d'un meurtre qu'elle doit commettre (ça ne vous rappelle rien?).
GIEBEL Karine Jesse. Roman. Meurtres Pour Redemption
Appâté par une bonne critique de 2012 sur un roman de cette auteure, je me suis pris au jeu de cette "Nikita" d'une vingtaine d'années emprisonnée après quelques meurtres haineux et qui souffre en prison, maquée par un maton qui l'approvisionne en came en échange de faveurs sexuelles. Elle est impitoyable, menue, ravissante, championne de karaté. Il est impitoyable, super bien foutu, séduisant, dur et juste... Elle va avoir une proposition qu'elle ne pourra refuser : être libérée en échange d'un meurtre qu'elle doit commettre (ça ne vous rappelle rien?).
J'ai été scotché jusqu'au milieu du (gros) bouquin, quand je me suis aperçu que je lisais un Harlequin un peu pimenté : viols, gentilles et méchantes personnes sous les verrous, gentils et méchants gardiens, relations sexuelles tarifées qui se transforment en passion amoureuse, personnages qui enchainent en bouclent les saloperies et les BA, et une rédemption qui tarde à arriver. Malgré la dangerosité de Marinanne, il y a toujours un inconscient pour passer à côté d'elle sans précaution, elle-même tourne le dos à ceux qu'elle tient en joue... Un rebondissement à chaque chapitre comme le dit la recette du bouquin efficace mais c'est tellement téléphoné !
Et ne comptez pas trouver mieux en fin de bouquin : tout le monde meurt sauf le politicien...
GRISHAM John- Roman. Theodore Boone L' Enlèvement.Quelle idée (lucrative?) a eu John Grisham de sortir ces romans policiers sans doute destinés aux enfants. Je ne sais pas qui les écrit mais c'est imbuvable : chaque page apporte des conseils de morale sur la vie, la politesse... Le père est honnête, la mère est franche...et il ne faut pas les décevoir !
Exemple "La mère de Theo, quand elle n'était pas au tribunal, passait la plupart du temps avec ses clients, presque toutes des femmes qui a) voulaient divorcer, b) avaient besoin de divorcer, c) étaient en train de divorcer, ou d) souffraient des conséquences d'un divorce. C'était un travail difficile, mais Mrs Boone était réputée comme l'un des meilleurs avocats de la ville dans ce domaine. Theo en était fier. Il était également fier que sa mère encourage chaque nouveau client à consulter un conseiller conjugal pour sauver son mariage. Malheureusement, comme Theo l'avait déjà appris, certains mariages ne peuvent être sauvés."... lol!
KELLERMAN Jesse. Roman. Les Visages.
Je ne suis pas le seul à me déclarer un peu déçu par ce « must ». Je m’étais rué sur « Les Visages » de Jesse Kellerman au mois de février: beaucoup de bonnes critiques dont celle dn libraire d’une chronique Thrillers de France Info qui le vantait fin janvier. J’ai été intéressé mais pas emballé. Trop d’attentes? Non, pas cela non plus. Je m’attendais, je crois, à quelque chose de plus nouveau.Le livre n’est pas mal écrit mais sans plus. Les chapitres alternent la narration d’une enquête avec une espèce de journal intime : rien de nouveau là-dessus.
Les personnages sont à mon avis, quelconques et finalement assez stéréotypés : un demeuré qui vit seul dans son appartement et sa vision de la vie, un jeune responsable de galerie de peinture qui s’est « échappé » de l’emprise de son père milliardaire, un ami et secrétaire particulier du milliardaire qui fait le lien entre père et fils : non, vraiment, il n’y a rien de bien excitant là-dedans et le fait que des visages d’enfants disparus apparaissent dans une fresque crayonnée sur des feuilles de ramettes ne suffit pas à emporter mon adhésion…
Bon, j’avoue, je ne me suis pas ennuyé mais je n’ai juste pas compris l’engouement que ce livre déclenchait. Je le relirai peut etre un jour prochain…
MUSSO Valentin. roman. La ronde des innocents.
C’est un premier roman qui ressemble … à un premier roman. Les premiers chapitres me semblent patauds, l’auteur explique beaucoup (trop?) sur les personnages et il utilise une méthode qui a (trop?) fait ses preuves : deux meurtres plutôt différents vont-ils être liés par la suite ou mener à deux enquêtes distinctes?
Contrairement à Mme Figaro qui l'encense, je me lasse assez vite après quelques pages de cette lecture mais ce n’est pas un défaut rédhibitoire : j’aime cette façon de lire non-obsessionnelle et, de toute façon, je suis un peu fatigué en ce moment.
Lisant la prose d’un auteur qui doit se faire un prénom, j’apprécie dans La Ronde Des Innocents d’y trouver des petites maladresses, une envie de bien faire comme j’en lis régulièrement dans les quelques tapuscrits qu’on me soumet . Valentin Musso semble nous dire « voyez, vous aussi vous pouvez être publié ».
Malheureusement, la deuxième partie ne fera pas vraiment décoller mon avis sur ce bouquin pourtant sélectionné pour des prix littéraires spécialisés.
RUNSTACK Josef. Film. Contractor (aussi "The Shooter") 2006
Ca commence pas mal : atmosphère un peu sépia, mystère, un Wesley Snipes qui sort un peu de ses personnages récents de tueur sanglant. Pourtant, ici encore, il est un tueur mais c'est un gentil : il doit éliminer un méchant terroriste et il est envoyé à Londres pour cela. Évidemment, ça se passe mal et on aborde vite la thèse du complot. De façon tout à fait plausible, il reçoit la visite dans sa planque d'une petite emmerdeuse adolescente sympathique qui lui fournit des comprimés qui vont guérir une blessure par balle en quelques heures. Elle sera son alliée pour la suite.
Ca sent le "Léon" sans la nouveauté et on commence rapidement à voir les ficelles et je me demande ce qu'un bon réalisateur en aurait fait. Wesley nous fait ses petites mimiques à l'économie : qui dirige les acteurs là-dedans?Quant au dénouement, c'est le bouquet : la liberté pour les humains et les animaux (si, si, ce n'est pas une formule), l'ado et sa mamie réconciliée font un voyage au pays de la liberté et Wesley retrouve le bonheur dans la nature sauvage. Il fallait bien une coproduction est/ouest ( Etats-unis/Grande Bretagne /Ukraine) pour arriver à ça.
VINCENT Gilles. Roman. Djebel. 2008.
Pas mal comme idée de départ, pas mal non plus quant au déroulement mais les dialogues m'ont paru peu naturels (du passé simple à l'oral!). La relation amoureuse est étrange, la ville de Marseille très édulcorée etc... Pas mal mais sans plus. L' édition (Timée-éditions) est soignée.
XIAOLONG Qiu. Roman. Les courants fourbes du lac Tai . Quel ennui !