D'après ""The Secret Story Of Assassination" Richard Belfield.
Un.
Les dernières 24 heures de Lady Di ont commencé sur le Yacht de Mohamed Al Fayed, le Jonikal, basé en Méditerranée. C’était la fin des vacances pour Diana et Dodi et ils décidèrent de revenir à Londres en passant par Paris, empruntant le jet privé de Al Fayed jusqu’à l’aéroport du Bourget. Évidemment, il y eut une fuite et les paparazzi étaient avertis. Le temps que le couple arrive, ils étaient déjà une petite troupe à l’attendre puis le suivirent jusqu’à Paris. Au Bourget, les paparazzi étaient Romuald Rat et son chauffeur Stéphane Darmon sur une Honda 650 bleu nuit immatriculée 302 LXP 75, Fabrice Chassery dans une Peugeot 205 noire immatriculée 5816 WJ 92, David Oderkerken conduisant un 4x4 Mitsubishi Pajero beige immatriculé 520 LZP 75, Alain Guizard conduisant une Peugeot gris-bleu immatriculée 3904 ZR 92 et Laurent Cahuet sur une moto BMW bleue.
Le couple était transporté dans une Mercedes par Philippe Dourneau, un chauffeur régulier du Ritz, qui conduisait souvent les stars hollywoodiennes en visite à Paris. Il y eut déjà une escarmouche dès le début de la visite. Si l’on en croit leurs allégations, les paparazzi dirent qu’ils avaient simplement suivi la Mercedes de Dourneau et la Range Rover de couverture pour voir où ils allaient. La version des People est toute différente.
En plus d’être un conducteur très aguerri, l’une des principales compétences de Philippe Dourneau est qu’il était capable de conduire dans Paris à grande vitesse, pendant que les paparazzi le mitraillaient de leurs flashs dans les yeux, une technique qu’ils utilisent souvent pour déstabiliser les chauffeurs et tant mieux si, par hasard, la photo est bonne. Je rappelle que les flashs que l’on trouve pour les professionnels n’ont rien à voir avec ceux qui équipent nos appareils tant par leur impressionnante puissance que leur rapidité à se recharger. Cette résistance aux fortes lumières est une capacité dont Dourneau a bien eu besoin cet après-midi-là. Il a dit à la police que bien que la journée d’été soit très ensoleillée, alors que les paparazzi bourdonnaient le long de la voiture sur leur moto, ils l’avaient en partie aveuglé avec leurs flashes. (Rapport de police, trois septembre 1997).
Bienvenue à Paris, princesse Diana.
Les deux gardes du corps, Trevor Rees-Jones et Kez Wingfield , suivaient la Mercedes de Diana et Dodi Al Fayed dans une Range Rover conduite par Henri Paul, le chef de la sécurité du Ritz. Wingfield a assuré à la police que sur l’autoroute jusqu’à Paris, l’un des paparazzi, conduisant une Peugeot noire, (Kez Wingfield l’a identifié comme étant Christian Martinez, dont on reparlera) avait louvoyé pour s’intercaler devant le Range d’Henri Paul, freinant brusquement pour essayer de ralentir le véhicule de couverture et rompre le convoi. Les deux fois, Henri Paul, qui avait suivi plusieurs cours de conduite défensive, braqua et l’évita. Ce fut un grand moment de conduite acrobatique. Martinez a nié cela mais ce n’était que la première occasion ou la version des événements par les paparazzi était le contraire de toutes les autres. Ce ne serait pas la dernière.
Les deux gardes du corps, Trevor Rees-Jones et Kez Wingfield , suivaient la Mercedes de Diana et Dodi Al Fayed dans une Range Rover conduite par Henri Paul, le chef de la sécurité du Ritz. Wingfield a assuré à la police que sur l’autoroute jusqu’à Paris, l’un des paparazzi, conduisant une Peugeot noire, (Kez Wingfield l’a identifié comme étant Christian Martinez, dont on reparlera) avait louvoyé pour s’intercaler devant le Range d’Henri Paul, freinant brusquement pour essayer de ralentir le véhicule de couverture et rompre le convoi. Les deux fois, Henri Paul, qui avait suivi plusieurs cours de conduite défensive, braqua et l’évita. Ce fut un grand moment de conduite acrobatique. Martinez a nié cela mais ce n’était que la première occasion ou la version des événements par les paparazzi était le contraire de toutes les autres. Ce ne serait pas la dernière.
A noter que Richard Belfield qui narre cet épisode dans son livre ne parle pas de Martinez comme étant présent dès le début au Bourget mais d’un Fabrice Chassery en 205 noire.
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