lundi 9 mars 2009
Registre des Morts , Patricia CORNWELL, roman
Aïe, aïe,aïe ! Dire qu'il y a encore une douzaine d'années, c'était l'effervescence entre amis quand Patricia Cornwell sortait un roman de son héroïne Kay Scarpetta !
J'ai lu "Registre des morts" en version originale car je n'avais jamais entendu parler de la version française.
Qu'est ce que je me suis ennuyé !
Côté personnalité, Kay Scarpetta n'a pas, pendant toutes ses années, progressé d'un pouce. Elle est toujours bosseuse, consciencieuse mais l'auteur lui fait faire des bourdes dignes d'une débutante. Fi du service public (les jalousies, les politiciens, le manque de crédits), elle a sa propre boîte privée mais fait le même boulot qu'auparavant : des autopsies. Elle ne rentre que pour s'enfermer dans sa maison sous alarme, picore comme un oiseau et ne trouve toujours pas les mots pour communiquer avec le beau Benton (qu'elle désire comme une adolescente enamourée) ou le fort Marino (qui la désire toujours et fait des conneries avec son viagra par dépit amoureux).
La nièce lesbienne (comment s'appelle-t-elle déja?) est maintenant milliardaire, faussement libérée et parcourt le sud américain derrière les vitres fumées de sa Ferrari. Ses relations sexuelles sont toujours sources de conflits, jalousies, trahisons.
Marino s'amourache d'une bimbo qui a une émission de psy à la télé et le manoeuvre par le bout du...nez. On s'en ficherait bien mais l'histoire, c'est ça!
Tout le récit est improbable : les psychopathes sont embauchés à des postes clés, les gens n'arrivent jamais à se joindre en urgence alors qu'ils sont entourés d'informatique et de téléphones, les quinquagénaires semblent victimes de pulsions adolescentes et la vie ne leur a rien appris. Les mêmes ficelles servent depuis le 1er roman de la série.
Pour ceux qui ne connaissent pas encore Cornwell et son héroïne Scarpetta, je leur conseille plutôt les romans parus de 1992 à 1998...
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