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samedi 24 septembre 2011

Orages ordinaires / William BOYD / Roman

rappel :Les Thrillers de Cinéma de 2010 parus en DVD

"On n'en a que pour son argent ", un axiome qui se révèle faux la plupart du temps mais qu'on pourrait espérer se vérifier quand on investit près de 22 euros dans un bouquin d'un éditeur sérieux (Seuil), d'un auteur reconnu (William Boyd) qui fait régulièrement de bons tirages.
"Orages Ordinaires" a été traduit en français en dépit du bon sens et, visiblement, les relecteurs étaient souffrants. Alors que le style de Boyd est généralement une des qualités de ses productions, il vaut mieux ne pas trop s’appesantir ici sur les voitures qui changent de modèle (Nissan Primera devient de temps à autre "une primavera") ou celui des personnages : Jonjo devient Jonju parfois...
Heureusement, il y a l'histoire,les situations, les enchainements et un thème qui rejoint étrangement notre actualité : un dossier accablant sur un médicament dangereux est dans la nature et il va y avoir des morts.
Un deuxième thème nous interpelle : comment pourrais je me débrouiller à notre époque pour disparaitre si j'étais recherché et ma tête mise à prix? pas de logement, pas de carte de paiement...
Un troisième? Pourrais-je trouver le bonheur en perdant la vie que j'ai mis des années à construire, sans revoir mes parents, ma femme,etc..?
William Boyd, une fois de plus, s'en sort très bien et son héros Adam aussi. Le naufragé de 2010 fera quelques bêtises mais réussira souvent  à mettre en échec la police qui le recherche et en veut à sa liberté mais surtout, il parviendra longtemps à échapper aux tueurs envoyés par les financiers qui ont tout à perdre si le dossier sensible est publié. Adam ne comprend malheureusement pas immédiatement que ce dossier est également sa seule chance de survie...
Un bon bouquin dont les personnages sont intéressants, l'intrigue bien menée et un heros qui se découvrira une endurance et un goût de vivre qu'il ne soupçonnait pas. Le contraire d'un roman noir...



La chronique audio sur RTL : http://media.rtl.fr/online/sound/2010/0919/5951673637_c-est-a-lire-orages-ordinaires-de-william-boyd.mp3

La critique sur "le monde de monsieur pickwick"

samedi 6 août 2011

Tout sur Joseph Hansen

Décrire Joseph Hansen comme un auteur qui aurait profité de la libération homosexuelle pour se faire un nom serait lui faire injure : la plupart des gays n'ont jamais entendu parler de lui, il ne fait pas partie des gays flamboyants et amusants comme le furent Liberace ou Michou, ses publications n'ont jamais été des blockbusters et il n'a guère misé sur l'homophobie de ses jeunes années pour se décrire victime. Poête mais surtout auteur de romans noirs et polars, il a toujours publié même s'il fallut longtemps le faire sous pseudonymes.

Son héros récurrent est l'agent d'assurances Dave Brandstetter, blanc, californien et peu intégré au ghetto gay, un personnage a qui sa fonction permettra de dénouer plusieurs intrigues tout au long d'une douzaine de romans. Le personnage se lie avec un jeune noir évoluant dans les milieux de la télé (on est encore en période pré informatique : la télé est LE domaine branché).

Si les deux héros de Hansen sont plutôt placides et ouverts, les thèmes abordés mettent souvent en scène des personnages qui cachent leurs désirs, leurs tendances ce qui les poussent, mensonges après faux semblants, au meurtre...

Mais JH n'est pas tendre avec les couples gays qui, lorsque la pression sociale s'est allégée dans les états les moins conservateurs, n'ont pas évité pour autant le mensonge, la convoitise et l'appat du gain. Dans " Pente Douce", il fait le portrait d'un homme qui apparait tout d'abord sous un jour positif et amical pour devenir ensuite victime de ses sentiments mais se dirigera immanquablement vers sa perte, comme tout bon roman noir doit le raconter.

Alors que la série des romans mettant en scène l'enquêteur Brandstetter (qui semble un peu représenter l'auteur) laissent une part optimiste dans la relation amoureuse des deux partenaires, les romans plus personnels de Joseph Hansen sont noirs et sans grand optimisme sur la nature humaine.
Né en 1923 et décédé en 2004, Joseph Hansen a laissé son témoignage des états de l'ouest américain dans leur évolution au fil de dizaines d'années aujourd'hui disparues.

Bibliographie (source Wikipedia)
sous le pseudonyme de James Colton
1964 : Lost on Twilight Road
    1965 : Strange Marriage
    1968 : Homosexuel notoire (Known Homosexual) - Réédité 2 fois sous les titres "Stranger to Himself" 1977 et "Pretty Boy Dead " sous la signature de Joseph Hansen.
    1969 : Hangup ; Cocksure ; Gard
    1971 : The Outward Side ; Todd

La saga « Dave Brandstetter
    1970 : Le Poids du monde (Fade out) - ou " Un blond évaporé (1971)"  en partie censuré ;
    1973  : Le Noyé d'Arena Blanca (Death Claims) ;
    1975  : Par qui la mort arrive (Trouble Maker) ;
    1978  : Les mouettes volent bas (The Man Everybody Was Afraid of) ;
    1979  : À fleur de peau (Skinflick) ;
    1982 : Gravedigger (Gravedigger) -  Petit papa pourri (1983)(série noire) ;
    1984 : Les Ravages de la nuit (Nightwork) ;
    1986 : Le petit chien riait (The Little Dog Laughed) ;
    1987 : Un pied dans la tombe (Early Graves) ;
    1988 : Obédience (Obedience) ;
    1990 : Le Garçon enterré ce matin (The Boy Who Was Buried This Morning) ;
    1991 : Un pays de vieux (A Country of Old Men) ;

Sans Dave Brandstetter :

    1982 : Promesses non tenues (Backtrack) - Paru une première fois sous le titre C'est de famille (1983) ;
  1985 : Pente douce (Steps Going down) ;http://culture-et-debats.over-blog.com/article-2369314.html
    1994 : En haut des marches (Living Upstairs) ;


vendredi 27 mai 2011

Du Sang Sur La Neige / Levi HENRIKSEN

Il est toujours amusant de constater comme les nantis et autres puissants peuvent se mettre d'eux même dans une mouise improbable et espérer malgré tout nous tirer des larmes.

Les pauvres sont une bien meilleure source d'inspiration quand on veut faire du polar et je ne prise guère les scénari où le héros fait tout à l'envers et connerie sur connerie pour passer en quelques années, jours, voire même heures de la lumière à l'ombre. Comment se sentir en empathie avec ce genre d'abruti incapable de se rendre compte qu'ajouter mensonge sur tricherie ne peut guère le sortir d'un mauvais pas?

Dan Kaspersen, lui, semble bien n'avoir fait qu'une seule erreur et, si l'on peut douter du bien fondé de ne pas cafter les gens qui vous ont mis dans la merde, on peut comprendre qu'en sortant de prison, le héros de Levi Henriksen n'a pas très envie de se remettre dans les emmerdes.
Bien que sa cote soit au plus bas dans son village après son passage en prison, il n'a d'autre choix que de retourner au chalet de ses parents où habite encore son frère. Au moins y trouvera-t-il un proche : lui faire la surprise d'une libération anticipée semble être une bonne idée.
Malheureusement, à son arrivée, Dan apprend que son frère Jakob est mort, apparemment d'un suicide, sans doute lié à une rupture avec la plus belle fille du coin.
Il est vrai que dans un si petit village, chacun ne peut s'éviter bien longtemps de rencontrer les autres et comment  éviter celle qui vous anbrisé le coeur? Tout le monde sait presque tout sur tout le monde et le "presque' a évidemment son importance.
A quoi bon donner le pitch du bouquin si je ne vous dis pas l'essentiel? Ce roman est une réussite totale selon moi.
Certes je suis déja un fan des ambiances enneigées, des maisons en bois et des voitures qui ont du mal à démarrer par -25 degrés mais Levi Henrikson a vraiment pondu un polar grandiose. Son repris de justice, Dan, est intéressant et les personnages qu'il côtoie échappent généralement aux stéréotypes : ils ont une dimension personnelle bien plus fouillée que ce qu'on fournit souvent aux seconds rôles des narrations.
Pourtant Dan est le personnage dont je serais le plus fier si j'étais son ami, son père ou son auteur. Il va , lui, nous pousser à le découvrir puis à le comprendre et nous montrer, sans leçon de morale, comment ce qu'on possède intérieurement peut nous sortir d'une déroute annoncée. Ainsi, passer par la case prison sans toucher les 20 000 francs n'est pas le pire qui puisse arriver à un être humain.
Levi Henriksen, l'auteur, est un musicien et parolier populaire en Norvège. Il sait ici, à la fin de sa chanson, "ouvrir " comme on le dit en musique. Parfois initiatique, son bouquin apporte des réponses essentielles et les norvégiens semblent avoir bon goût puisque "Du sang sur la neige*" a été un best seller (mais n'est ce pas toujours ce qu'on nous annonce après traduction?) ...

A lire : oui

* rien avoir avec le titre français du film de Raoul Walsh "northern pursuit"
A emprunter en rayon ROMAN POLICIER de la Bibliothèque Couronnes.

dimanche 10 avril 2011

Origine - Diana ABU-JABER

Diana ABU-JABER a bien préparé son hold-up. Elle nous apprivoise dès les premières pages. Son héroïne est discrète, peu sûre d’elle et on la sent prête à s’excuser déjà d’être là. Elle a choisi son travail à la reconnaissance d’empreintes digitales pour rester cachée loin des journalistes. Elle a évidemment été déçue par l’amour (presque une règle pour les héroïnes féminines des auteurs féminins) mais la 4ème de couverture nous a mis en garde : elle aurait « un don étrange, une sensibilité quasi animale ».
Le coup des dons extra-humains, c’est le genre de truc qui me fait fuir depuis que les séries américaines attaquent les cibles adolescentes à coup de Super Jaimie qui court au ralenti pour nous montrer sa grande vitesse ou de vampires hyper sensibles qui nous enseignent comme il est difficile d’avoir des amis au lycée quand on est différent. Ce genre d’artifice est, à mon avis, surtout destiné à pallier une déficience de créativité et de qualité littéraire quand le scénariste s’aperçoit que tous les schémas classiques ont déjà été écrits par des gens plus doués que lui.
« -Et si on disait que le héros discute avec les morts?
-Ouaih ! Trop cool ! Comme ça, chaque fois qu’il y a une faille dans le déroulement, on croit que c’est les morts qui lui ont révélé! »
Malheureusement, le reste de l’histoire est trop souvent d’un tel convenu qu’on se retrouve avec un film ou une série bien lourdingue et qui s’essouffle rapidement.

Mais Diana ABU-JABER a un vrai talent d’écriture et, dès les premières pages, je me suis senti happé par l’envie de savoir « ce que donnerait le paysage après le prochain virage » comme le dit Patrik Allis. Lena, l’héroïne est certes sensible, encombrée de rêves effrayants, timide en société et incapable de dire à son ex à quel point il mérite des tartes mais c’est elle qu’une mère déjantée vient supplier d’enquêter sur la mort de son bébé qu’on a attribuée à une cause naturelle : la MSN (non, pas le logiciel de tchat mais la « mort subite du nourrisson ».) Lena va se pencher sur ce cas et découvrir que les statistiques de MSN ont quelque peu grimpé dans le « comté  » et qu’il y a du « malin » là-dessous.
Sorti en 2007 aux états unis, l’action semble se dérouler plutôt en fin des années 90 : une date y fait allusion en cours de livre, les téléphones portables ne sont pas encore indispensables (les américains en ont moins que les européens, d’ailleurs) mais il vaut mieux le savoir quand on s’étonne qu’un personnage n’appelle pas immédiatement à l’aide…
Allez, je n’en dis pas plus et je ne chercherai pas plus avant à trouver des défauts à ce bouquin qui est une vraie réussite et je dois dire que je me sentais un peu blasé depuis quelques temps : des « must have » absolus se révélaient décevants, je me forçais à trouver quelques qualités à des bouquins qui me tombaient des mains…
Merci à D.A.J de m’avoir redonné le goût du polar, des états unis et de la tristesse de leurs petites villes du nord mais aussi de leurs cours de littérature pratique qui permettent à leurs auteurs de chanter leur petite chanson sans nous barber même si une bonne partie d’entre eux sont sans réel intérêt.
Oui, Diana Abou-Jaber est bien la meilleure de ceux que j’ai lus récemment et pourtant ce n’était pas gagné : bébés morts, collègues de bureau perfides, mari infidèle, prince charmant patient, vieux flics infatigables de 70 ans, mère cachotière et égocentrique, père muet et brimé, tout était réuni pour en faire un nanar empli de poncifs.
Un challenge pour l’auteur?



Note : plutôt bonne traduction d' Edith Ochs.


  • A lire? OUI
  • A se faire offrir? OUI (existe en poche Points à 8€ et en sonatine à 20€
  • D'occasion? 10€ sur ebay(neuf), idem sur Price minister en comptant le port et les états surévalués (attention, nombreuses versions en anglais).
  • En sélection/dotation chez Points pour le Meilleur Polar de Points 2011
  • 8 euros en poche chez Points.
  • en dotation Bibliotheques de la Ville de Paris
  • A emprunter en rayon ROMAN POLICIER de la Bibliothèque Couronnes.


Le résumé sur Bibliosurf : (http://www.bibliosurf.com/Origine)

Syracuse, État de New York. L’hiver est terrible, la ville est sous la neige, battue par des vents glacés. Lena, experte en empreintes digitales, travaille à l’unité scientifique de la police. C’est une jeune femme renfermée, à l’équilibre fragile qui, en dépit de compétences exceptionnelles, préfère rester dans l’ombre et se consacrer au cas de violences faites aux enfants, conséquence peut-être d’un passé tourmenté. Orpheline trouvée dans d’étranges circonstances à l’âge de 2 ans. Lena ignore en effet tout de ses origines. Son parcours croise un jour celui d’Erin Cogan, dont le bébé vient de décéder. Les médecins ont diagnostiqué une mort subite du nourrisson, la mère ne les croit pas. On a tué son fils, elle en est sûre. Bien vite, le doute s’insinue aussi dans l’esprit de Lena, qui découvre un nombre anormal de cas similaires dans la région. Y aurait-il vraiment un sérial-killer qui s’attaque aux bébés ? Plus étrange encore, Lena sent confusément que l’énigme de ses origines est liée à Erin et aux meurtres des enfants. Parviendra-t-elle à reconstituer son histoire et à percer le sombre secret de ses origines ?





références : 
 


    jeudi 7 avril 2011

    Wallander. La 2ème série télévisée.

    Wallander, l'inspecteur créé par Henning Mankell dans ses romans, avait déja fait l'objet d'une adaptation télé en série à la mode suédoise. Quoi d'extraordinaire : l'auteur est suédois, l'action se passe en suède et c'est un best seller sur place. La première série était agréable, très proche des romans mais pas très passionnante.ni particulièrement réussie visuellement (diffusée sur M6 et Paris Première (même groupe TV) sans grande publicité.)

    Etrangement, il a fallu une adaptation britannique de la BBC pour donner la vie à Wallander dans son identité suédoise : paysages, caractère des personnages et surtout leur humanité, lumière du court été et demie obscurité des saisons froides.
    Les séristes françaises essaient de nous faire croire qu'une série réussie, c'est une histoire valable mais c'est faux . En copiant uniquement les scénari américains ou anglosaxons, les résultats obtenus par les productions de TF1 sont pitoyables : gros salaires pour des acteurs recalés du cinéma ou venus de la série Z des téléfilms, réalisations baclées, diction annonée, prises de vues à sensation genre camescope, abus des prises nocturnes qui masquent la misère et créent l'artifice du mystère...
    La série wallander de la BBC est, elle, une réussite accomplie alors que l'intrigue est juste passble. L'image est réellement inventée, faite de couleurs saturées, d'un adoucissement des contours qui combat la sécheresse du numérique, de premiers plans qui occultent les fonds pour se focaliser sur les personnages.
    Les acteurs sont parfaits en tous points surtout dans la version originale en anglais, un paradoxe pour planter des personnages suédois. Kenneth Brannagh est splendide d'humilité face à ses partenaires, en policier conscient de ses faiblesses, de son viellissement, de son retour vers son histoire ou ses relations avec les autres.
    Les textes sont merveilleusement dits et on est à cent lieues des récitations à la française ou des VF désincarnées et connues dans d'autres personnages typés d'autres séries.
    Les acteurs souvent britanniques deviennent porteurs de la Suède dans leur transplantation sur le lieu qui leur donne sa légitimité.
    "Les morts de la saint Jean", qui serait le 3ème de la 1ère saison (Arte, janvier 2011)  peut représenter un challenge pour celui qui dirige les acteurs mais aussi un film passionnant pour le béotien qui ne connait pas les romans et n'a pas vu les premiers épisodes passés en début d'année sur la chaîne franco-allemande.
    Quel est ce commissaire Wallander éreinté qui semble condamné à relever les plaques d'immatriculation des voitures émergeant du ferry?
    Qu'essaie de lui dire son subalterne Kalle Svalberg , épuisé lui aussi bien que rentrant de congé, qui mentionne que les sentiments et le travail ne font pas bon ménage et qu'il se pose aujourd'hui des questions?
    Quand Svalberg est retrouvé mort chez lui, non pas suicidé comme on aurait pu le craindre mais abattu, Wallander se demande s'il n'aurait pu lui prêter plus d'attention. Et comment reprendre l'enquête sur la disparition de quelques jeunes "pas cools" sur laquelle bossait en solo le flic décédé et qui semblait l'intéresser au delà du professionnel?
    L'épisode est absolument formidable par son humanité, sa qualité de photo et de réalisation, la qualité de jeu des acteurs qui actualisent une intrigue datant de l'époque où les tueurs en série avaient la cote sans que cela nous barbe.
    Et oui, même avec une intrigue datée, on peut faire très bien au lieu de suivre la mode sans grand résultat.

    Note : la version doublée en français est d'assez bonne qualité mais souffre des défauts habituels : langage écrit utilisé à l'oral   ("je suis revenue CAR mes parents... dit une ado rebelle. Qui emploie "car" à l'oral?),  voix reconnaissables,  ambiance sonore stérile...

    A voir : OUI

     
    Les Enquêtes de l'inspecteur Wallander - Saison 1 - Épisode 3   sur Arte VOD 3.99euros
    Les morts de la Saint-Jean
    Le jour de la fête de la Saint-Jean, un groupe de jeunes gens coutumiers des soirées costumées disparait brusquement. Des cartes postales en provenance des quatre coins de l’Europe semblent prouver qu’ils ont improvisé un voyage… Mais une mère s’inquiète et prévient la police.Dubitatif, Wallander ne tarde pas à découvrir qu’un de ses fidèles coéquipiers est fatalement impliqué dans l’affaire… Une jeune fille aux tendances suicidaires l’aide à déterrer la vérité. Au fond, connaît-on vraiment les gens avec qui l’on travaille tous les jours ?


    mercredi 17 novembre 2010

    Urgent : Le commissaire Adamsberg à la télévision et en replay gratuit

    Le héros de Fred Vargas ne plait pas à tous ses lecteurs. Adamsberg, ses acolytes,ses amours forment un monde bien particulier inventé par l'auteure, Fred Vargas.
    Dans le premier opus porté à l'écran avec Jean-Hugues Anglade dans le rôle titre, j'avais apprécié et l'intrigue semblait au plus proche du livre mais l'univers restait un peu restreint.
    "Un lieu incertain" a été diffusé le 12 novembre dernier sur France2 et est accessible en ce moment sur le replay des boxes (genre freebox : touche free - Replay-france2 -genre-fictions )ou directement sur internet sur pluzz
    Tout a été fait pour que le plaisir soit au rendez-vous. Les acteurs sont à l'aise dans leur rôle avec quelques surprises délicieuses : les acteurs reconnus Pascal Greggory et Charlotte Rampling (dans un personnage récurrent), s'intègrent avec beaucoup de conviction dans le processus.
    L'adaptation des textes au cinéma est intelligente (Emmanuel Carrère), gardant de ci de là quelques répliques cultes et faisant même rire parfois. Beaucoup de sens de la nuance, de légèreté dans le choix des scènes, de naturel dans la prise de vue (Bravo à Josée Dayan).
    Allez, quelques petites réserves :
    -les petits rôles sont plus sexys que dans la vraie vie.
    - la deuxième heure est moins crédible, il me semble que tout s'enchaine souvent artificiellement et à toute vitesse.
    Sinon, c'est bien foutu, et, surtout, les personnages/acteurs sont parfaits.







    A voir: oui, bien sûr

    A acheter (revoir les anciens épisodes en vod à 2,99 euros) : si tu es fan

    Urgent ?: oui, pendant que c'est gratuit en replay. 
    Autre épisode prévu le 19 novembre

    vendredi 12 février 2010

    Chiens Et Loups - Martin Cruz Smith

    Arkadi Renko, l'enquêteur de "Gorki Park" tombé en disgrâce après cet épisode puis travailleur sur un bateau-usine de pèche est réhabilité. Sa nouvelle enquête va le conduire dans l'après Tchernobyl.

    Mon avis : un grand livre avec un souffle implacable comme la plupart des bouquins de Martin Cruz Smith.
    La Russie, les valeurs, l'honneur... Excellent.

    A lire : oui
    A acheter : oui

    Série de l'inspecteur Arkadi Renko (wikipedia)

    Mettant en scène un incorruptible agent de la milice soviétique
    • 1981 - Parc Gorki (Gorky Park) - édition Robert Laffont (1 novembre 1981 ; Collection : Best-sellers ; 390 pages) ISBN 2-221-00824-3 - réédition Pocket (traduction : Jean Rosenthal ; juillet 2004 ; Pocket Thriller, numéro 4237) ISBN 2-266-14367-0.
    1981 - Parc Gorki (Gorky Park) – Il parait que les membres de la nomenklatura sovietique se faisaient envoyer le bouquin pour essayer d’y reconnaitre les personnages. Succès mondial. Le film est bien moins riche que le livre mais reste intéressant.   
    • 1990 - L'Étoile polaire (Polar Star 1989) - édition Robert Laffont (16 octobre 1990 ; Collection : Best-sellers; 343 pages) ISBN 2-221-06485-2; (1990 ; Collection : Livre de Poche ; 437 pages) ISBN 2-253-06117-4 (- réédition Pocket (août 2004 ; Pocket Thriller, numéro 10630) ISBN 2-266-14368-9.
      1990 - L'Étoile polaire  . c’est la punition de l’inspecteur Arkadi Renko 
    • 1992 - Red Square - réédition LGF - Livre de Poche (1 novembre 1996 ; 510 pages) ISBN 2-253-07684-8 - réédition Pocket (août 2004 ; Pocket Thriller) ISBN 2-266-11531-6.
    • 2000 - Havana Bay (édition américaine 1999)- édition Robert Laffont (11 mars 2000 ; 365 pages ; Collection : Best-sellers) ISBN 2-221-08352-0 - réédition Pocket (juillet 2004 ; Pocket Thriller, numéro 11367) ISBN 2-266-11525-1.
    Arkady Renko, l'inoubliable détective de Parc Gorki, débarque à Cuba pour identifier le corps d'un Russe exilé et retrouvé noyé dans le port de La Havane. L'auteur nous laisse découvrir une ville au charme ensorcelant, où les apparences nonchalantes cachent des traditions ténébreuses.

    Série The Inquisitor 

    (wikipedia) 

    Mettant en scène un James Bond du Vatican, l'Inquisiteur.Romans écrits sous le pseudonyme de Simon Quinn

    1. 1974 - The Devil in Kansas
    2. 1974 - The Last Time I Saw Hell
    3. 1974 - Nuplex Red
    4. 1974 - His Eminence, Death
    5. 1975 - The Midas Coffin
    6. 1975 - Last Rites for the Vulture

    Autres romans (wikipedia)

    • 1970 - The Indians Won
    • 1972 - Blues pour un tsigane (Canto for a Gypsy) - édition Pocket (12 septembre 1999 ; Collection : Noir) ISBN 2-266-07596-9
      • Rif chez les manouches Gallimard (31 mai 1972 ; Collection : Serie Noire) ISBN 2-07-048492-0
      • Requiem pour un tsigane Pocket (12 septembre 1999 ; Collection : Noir) ISBN 2-266-07597-7
    • 1972 - The Analog Bullet
    • 1972 - Inca Death Squad - sous le pseudo de Nick Carter
    • 1973 - The Devil's Dozen - sous le pseudo de Nick Carter  
    • 1975 - Gypsy in Amber
    • 1975 - The Human Factor - sous le pseudo de Simon Quinn
    • 1975 - The Wilderness Family - sous le pseudo de Martin Quinn
    • 1977 - Le vol noir (Nightwing) - 263 pages ISBN 2258004667
    • 1986 - Los Alamos (Stallion Gate) 
    • La Colline Interdite - éditeur : Robert Laffont (17 septembre 1986 ; 319 pages ; Collection : Best-sellers)  ISBN 2-221-05111-4

       




       
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