Affichage des articles dont le libellé est % USA. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est % USA. Afficher tous les articles

vendredi 27 mai 2011

Takers, le film / John Luessenhop

Il y a tellement de films d'action qui sortent et tellement peu qui sont méconnus mais valent le détour que j'ai assez rarement l'occasion d'en commenter un. Il m'est arrivé par le passé d'en descendre un ou deux mais, à quoi bon dénigrer? Mieux vaut vanter ceux qui méritent le détour comme "Takers" , sorti en DVD récemment ,que j'ai eu l'occasion de visionner.Takers n'est pas en effet très connu en Europe mais il est vrai que les distributeurs qui comptaient sur Chris Brown pour la promo ont changé d'avis quand il s'est retrouvé poursuivi en justice. Ils se sont rabattus sur Tip Harris mais celui-ci aussi a eu sa part d'ennuis avec les juges..."Takers" est un polar,  catégorie "film de Hold Up" et sous-catégorie "hold up à l'italienne " (Italian Job) .   Le Hold-up A L'Italienne, du film "L'or se barre" des années soixante brillamment repris il y a quelques années, est une technique qui implique une longue préparation avant l'assaut d'un camion blindé,  attaque se terminant dans un "On prend tout et on se tire". 


Dans Takers, de John Luessenhop (Lockdown en 2000), on a d'abord un casting intéressant où noirs et blancs se partagent les rôles sans que les stéréotypes soient respectés et c'est rafraichissant. En plus de Matt Dillon (déja présent dans "Blindés" !), on retrouve pas mal d'acteurs de séries télévisées ou petits films qui ont l'occasion ici de montrer autre chose que ce qu'on leur demande habituellement : Idris Elba (Luther)),  Paul Walker (Fast &Furious) ,  Chris Brown (Newport Beach) ont des rôles et interprétations intéressants. Certains s'en sortent plutôt pas mal même si d'autres ont du mal à se limiter sur les gesticulations et autres mimiques de clips vidéo mais c'est peut-être ce que voulait le metteur en scène. 
Le point fort de Takers, c'est de convaincre en 2ème partie du film, parfois en confirmant quelques pistes qui apparaissaient en début mais plus souvent pour donner à l'histoire un virage bienvenu. Le scénario ne compte pas trop sur les coïncidences et les scènes d'action qui suivent sont bien foutues.
Il y a évidemment la scène de l'attaque du fourgon blindé mais aussi une poursuite à pieds qui représente un splendide boulot de cinéma (et de cascadeurs) et pas mal de blessures lors du tournage... C'est un peu Yamakasi avec une histoire et une vraie ambiance.
Très peu d'effets spéciaux, comme le choix fait dans "The Italian Job" qui l'a précédé : de l'action, pas trop de triche.
Les scènes de mitraillage incluent des inserts musicaux décalés qui allègent l'ambiance. Ce n'est pas du 100% nouveau, ce n'est pas la révolution du cinéma mais c'est bien foutu et récréatif. La caméra bouge pas mal mais l'action est malgré tout bien présente (contrairement à "Salt", lol). Les rôles principaux sont plutôt crédibles (pas comme ici) et affichent parfois une certaine humanité.
La version française n'est pas mal réalisée et pas trop caricaturale même si la VO a ma préférence encore une fois : pas de quoi se chamailler non plus et on n a pas toujours envie de lire les sous titres ou bien  travaillé son anglais à l'école.

A noter que j'ai vu quelques minutes des versions divx "en français" : du pur québecois vite fait qui fait plus rire qu'aider les francophones de la vieille Europe à se concentrer : à éviter même si votre pays autorise le téléchargement.

A louer ? oui, absolument.
A acheter? : pas eu le temps d'étudier les bonus, désolé, je ne reçois pas les DVD de l'éditeur!  (moins de 10 euros en DVD sur le net)

Note : Marianne Jean-Baptiste (Portés Disparus) est parfaite dans un second rôle.

dimanche 10 avril 2011

Origine - Diana ABU-JABER

Diana ABU-JABER a bien préparé son hold-up. Elle nous apprivoise dès les premières pages. Son héroïne est discrète, peu sûre d’elle et on la sent prête à s’excuser déjà d’être là. Elle a choisi son travail à la reconnaissance d’empreintes digitales pour rester cachée loin des journalistes. Elle a évidemment été déçue par l’amour (presque une règle pour les héroïnes féminines des auteurs féminins) mais la 4ème de couverture nous a mis en garde : elle aurait « un don étrange, une sensibilité quasi animale ».
Le coup des dons extra-humains, c’est le genre de truc qui me fait fuir depuis que les séries américaines attaquent les cibles adolescentes à coup de Super Jaimie qui court au ralenti pour nous montrer sa grande vitesse ou de vampires hyper sensibles qui nous enseignent comme il est difficile d’avoir des amis au lycée quand on est différent. Ce genre d’artifice est, à mon avis, surtout destiné à pallier une déficience de créativité et de qualité littéraire quand le scénariste s’aperçoit que tous les schémas classiques ont déjà été écrits par des gens plus doués que lui.
« -Et si on disait que le héros discute avec les morts?
-Ouaih ! Trop cool ! Comme ça, chaque fois qu’il y a une faille dans le déroulement, on croit que c’est les morts qui lui ont révélé! »
Malheureusement, le reste de l’histoire est trop souvent d’un tel convenu qu’on se retrouve avec un film ou une série bien lourdingue et qui s’essouffle rapidement.

Mais Diana ABU-JABER a un vrai talent d’écriture et, dès les premières pages, je me suis senti happé par l’envie de savoir « ce que donnerait le paysage après le prochain virage » comme le dit Patrik Allis. Lena, l’héroïne est certes sensible, encombrée de rêves effrayants, timide en société et incapable de dire à son ex à quel point il mérite des tartes mais c’est elle qu’une mère déjantée vient supplier d’enquêter sur la mort de son bébé qu’on a attribuée à une cause naturelle : la MSN (non, pas le logiciel de tchat mais la « mort subite du nourrisson ».) Lena va se pencher sur ce cas et découvrir que les statistiques de MSN ont quelque peu grimpé dans le « comté  » et qu’il y a du « malin » là-dessous.
Sorti en 2007 aux états unis, l’action semble se dérouler plutôt en fin des années 90 : une date y fait allusion en cours de livre, les téléphones portables ne sont pas encore indispensables (les américains en ont moins que les européens, d’ailleurs) mais il vaut mieux le savoir quand on s’étonne qu’un personnage n’appelle pas immédiatement à l’aide…
Allez, je n’en dis pas plus et je ne chercherai pas plus avant à trouver des défauts à ce bouquin qui est une vraie réussite et je dois dire que je me sentais un peu blasé depuis quelques temps : des « must have » absolus se révélaient décevants, je me forçais à trouver quelques qualités à des bouquins qui me tombaient des mains…
Merci à D.A.J de m’avoir redonné le goût du polar, des états unis et de la tristesse de leurs petites villes du nord mais aussi de leurs cours de littérature pratique qui permettent à leurs auteurs de chanter leur petite chanson sans nous barber même si une bonne partie d’entre eux sont sans réel intérêt.
Oui, Diana Abou-Jaber est bien la meilleure de ceux que j’ai lus récemment et pourtant ce n’était pas gagné : bébés morts, collègues de bureau perfides, mari infidèle, prince charmant patient, vieux flics infatigables de 70 ans, mère cachotière et égocentrique, père muet et brimé, tout était réuni pour en faire un nanar empli de poncifs.
Un challenge pour l’auteur?



Note : plutôt bonne traduction d' Edith Ochs.


  • A lire? OUI
  • A se faire offrir? OUI (existe en poche Points à 8€ et en sonatine à 20€
  • D'occasion? 10€ sur ebay(neuf), idem sur Price minister en comptant le port et les états surévalués (attention, nombreuses versions en anglais).
  • En sélection/dotation chez Points pour le Meilleur Polar de Points 2011
  • 8 euros en poche chez Points.
  • en dotation Bibliotheques de la Ville de Paris
  • A emprunter en rayon ROMAN POLICIER de la Bibliothèque Couronnes.


Le résumé sur Bibliosurf : (http://www.bibliosurf.com/Origine)

Syracuse, État de New York. L’hiver est terrible, la ville est sous la neige, battue par des vents glacés. Lena, experte en empreintes digitales, travaille à l’unité scientifique de la police. C’est une jeune femme renfermée, à l’équilibre fragile qui, en dépit de compétences exceptionnelles, préfère rester dans l’ombre et se consacrer au cas de violences faites aux enfants, conséquence peut-être d’un passé tourmenté. Orpheline trouvée dans d’étranges circonstances à l’âge de 2 ans. Lena ignore en effet tout de ses origines. Son parcours croise un jour celui d’Erin Cogan, dont le bébé vient de décéder. Les médecins ont diagnostiqué une mort subite du nourrisson, la mère ne les croit pas. On a tué son fils, elle en est sûre. Bien vite, le doute s’insinue aussi dans l’esprit de Lena, qui découvre un nombre anormal de cas similaires dans la région. Y aurait-il vraiment un sérial-killer qui s’attaque aux bébés ? Plus étrange encore, Lena sent confusément que l’énigme de ses origines est liée à Erin et aux meurtres des enfants. Parviendra-t-elle à reconstituer son histoire et à percer le sombre secret de ses origines ?





références : 
 


    lundi 14 mars 2011

    La mort aura tes yeux -James SALLIS

    (En fin d'article : Salt, le film)

    La mort aura tes yeux -James SALLIS 
    David a beaucoup de soucis. Espion ou plus vraisemblablement exécuteur, il travaillait pour une cellule spéciale prenant ses ordres de la CIA. Depuis la chute du mur, il ne semble pas s'être reconverti comme tant d'autres dans l'espionnage industriel sur lequel les USA fondent une bonne partie de leur savoir faire. Fatigué, déçu, usé, il a quitté le milieu pour se reconvertir dans la sculpture.
    "Chassez le naturel, il ne revient jamais" a dit Sonia Rykiel : c'est le contraire chez David : il a contenu sa créativité pendant ses années de silence, d'obéissance, de barbarie salariée et sa créativité finit quand même par s'épanouir.
    Il a aussi trouvé l'amour d'une femme qui l'aime avec ses secrets et qu'il devra bientôt tenir à distance : en effet, il est recontacté comme au bon vieux temps pour reprendre du service. L'occasion de  parcourir les états unis dans la grande tradition des road-movies pour attirer à lui les méchants et finir à la Nouvelle Orléans (période Avant-Ouragan) (un peu comme dans "Cripple creek" du même auteur).
     Le  héros de James Sallis (vu par la traductrice Elisabeth Guinsbourg) semble un homme bien, avec des valeurs, cultivé, pas trop donneur de leçons. La plupart des personnages de ce roman paru en 1996 sont bien fatigués mais toujours admiratifs de la merveilleuse capacité de leur pays à se recréer. Le 11 septembre 2001 leur redonnera peut-être un coup de fouet?

    Mon avis :  un roman agréable, pas trop chichiteux. Pas la révélation du XXème siècle mais sympa.
    Découvrir les 2 séries de romans de l'auteur vaut peut-être le coup.Et puis, au moins, il y aura de la lecture si on se met à kiffer ses héros. Je pense lire d'autres choses de James Sallis  puisqu'il semble assez productif et je ne pense pas avoir commencé par son roman le plus attractif


    Autres articles :  

    Biographie 'noire" (wikipedia)
    Série Lew Griffin
    Série John Turner

    Malus : S A L T, le film.
    Il y a des années, Angelina Jolie était une actrice et on a pu compter sur elle en tête d'affiche pour certains films 
    d'action, tels que Lara Croft. Du divertissement , certes, mais qu'on pouvait prendre avec le sourire.
    Ceux qui en sont restés à cette Angelina ont pu se laisser convaincre d'aller voir "Salt". Ils ont dû le regretter.
    Malheureusement, les acteurs principaux se contentent de cachetonner  et les seconds rôles ne sauvent pas le film.
    Jolie ressemble à la mère dans "Le coeur a ses raisons", incapable de la moindre expression faciale. Elle alterne 
    les perruques un peu comme un enfant croit qu'en mettant l'habit de Zorro, il deviendra Zorro.
    Elle entre même à la Maison Blanche grimée en homme sans être crédible une seconde! A côté, Julie Andrews dans 
    "Victor, Victoria", c'est Chabal !
    Les cascades sont réalisées à 30km/heure, en plan rapproché et en bougeant la caméra pour donner un peu de vie à l'ensemble. 
    Après un plan où l'actrice est légèrement salie par un attentat à la bombe dans une église, 
    on la retrouve impeccable entre deux flics dans une voiture de police. 
    Si, si, ce genre de film existe encore, même aux états unis !
    En gros, toutes les critiques négatives que vous avez pû lire ou entendre sur ce film sont en dessous de la vérité.
    Même l'intrigue est annoncée au mégaphone... Les russes sont fourbes mais les agents américains veillent. 
    Comme ils l'ont fait le 11 septembre 2001?
    • A voir au cinéma : non
    • A louer : non
    A voir bientôt à la télé?  : oui, si vous êtes de très bonne humeur,
    en lisant les blogs des fans d'Angelina qui encensent les 
    capacités de l'actrice.
      synopsis | casting | news  |   | liens  | photos |

      Titre original : Salt
      Film
       américain 
      Année : 2009 
      Genre : Espionnage Déja Vu
      Durée : 98mn 
      Date de sortie :  juillet 2010 
      Réalisé par  Phillip Noyce
      Scénariste
      Kurt Wimmer
      Producteur   Lorenzo di Bonaventura, Sunil Perkash
      Production
      Columbia Pictures, U.S.A.
      Distribution
      Synopsis
      Evelyn Salt, une agente de la CIA, est dénoncée par un déserteur comme étant une "taupe" russe. Salt doit échapper à la capture de ses supérieurs afin de prouver son innocence.
      Casting
      Angelina Jolie
      ...
      Evelyn Salt
      Liev Schreiber
      ...
      Ted Winter
      Chiwetel Ejiofor
      ...
      Peabody



        mercredi 2 mars 2011

        Les Visages - Jesse Kellerman

        Je me suis rué sur "Les Visages " de Jesse Kellerman qui fait pas mal de bruit récemment. Un libraire d'une chronique Thrillers de France Info le vantait fin janvier.
        J'ai été intéressé mais pas emballé. Trop d'attentes? Non, pas cela non plus.

        Je m'attendais, je crois, à quelque chose de plus nouveau.
        Le livre n'est pas mal écrit mais sans plus. Les chapitres alternent la narration d'une enquête qui alterne avec une espèce de journal intime : rien de nouveau là-dessus.
        Les personnages sont à mon avis, quelconques et finalement assez stéréotypés : un demeuré qui vit seul dans son appartement et sa vision de la vie, un jeune responsable de galerie de peinture qui s'est "échappé" de l'emprise de son père milliardaire, un ami et secretaire particulier du milliardaire qui fait le lien entre père et fils : non, vraiment, il n'y a rien de bien excitant là-dedans et le fait que des visages d'enfants disparus apparaissent dans une fresque crayonnée sur des feuilles de ramettes ne suffit pas à emporter mon adhésion...
        Bon, j'avoue, je ne me suis pas ennuyé mais je n'ai juste pas compris l'engouement que ce livre déclenchait. une campagne de pub?

        10 avril 2011 : D'autres avis du moment sur ce livre : http://www.meilleurpolar.com/ 

        « Si vous n’avez pas encore lu Jesse Kellerman, ne perdez pas une seconde. On ne rencontre pas tous les jours un talent de cette ampleur. » Harlan Coben

        « Une écriture remarquable, une tension maximale, un roman obsédant. Le meilleur thriller de l’année. » The Guardian

        lundi 5 avril 2010

        Le club Des Conspirateurs, Jonathan KELLERMAN, roman

        Le docteur carrier, psychiatre dans un grand hôpital américain, a perdu sa petite amie, assassinée. Plusieurs mois après ce drame, la police continue à le soupçonner alors qu'il préfère se réfugier dans son travail. Un vieil anatopathologiste lie conversation avec lui et lui propose un diner où tous les autres invités semblent avoir connu des drames similaires au sien. Il reçoit également des courriers égarés qui semblent indiquer que d'autres femmes auraient connu un sort ressemblant fortement à la souffrance endurée par sa petite amie défunte.

        Mon avis : le style est assez commun et l'on retrouve dans la narration les principes habituels enseignés par les universités américaines de création de roman. Toutefois, le personnage principal, dans sa banalité et son manque absolu de rébellion face à son drame finit par attirer la sympathie. Il se pose beaucoup de questions et finit par enquêter lui même, y compris sur ses nouveaux amis à l'histoire si mystérieuse.

        A lire : pourquoi pas
        A acheter : éventuellement pour un cadeau pas trop compromettant.

        Le livre et des critiques sur Evene

        vendredi 12 février 2010

        Chiens Et Loups - Martin Cruz Smith

        Arkadi Renko, l'enquêteur de "Gorki Park" tombé en disgrâce après cet épisode puis travailleur sur un bateau-usine de pèche est réhabilité. Sa nouvelle enquête va le conduire dans l'après Tchernobyl.

        Mon avis : un grand livre avec un souffle implacable comme la plupart des bouquins de Martin Cruz Smith.
        La Russie, les valeurs, l'honneur... Excellent.

        A lire : oui
        A acheter : oui

        Série de l'inspecteur Arkadi Renko (wikipedia)

        Mettant en scène un incorruptible agent de la milice soviétique
        • 1981 - Parc Gorki (Gorky Park) - édition Robert Laffont (1 novembre 1981 ; Collection : Best-sellers ; 390 pages) ISBN 2-221-00824-3 - réédition Pocket (traduction : Jean Rosenthal ; juillet 2004 ; Pocket Thriller, numéro 4237) ISBN 2-266-14367-0.
        1981 - Parc Gorki (Gorky Park) – Il parait que les membres de la nomenklatura sovietique se faisaient envoyer le bouquin pour essayer d’y reconnaitre les personnages. Succès mondial. Le film est bien moins riche que le livre mais reste intéressant.   
        • 1990 - L'Étoile polaire (Polar Star 1989) - édition Robert Laffont (16 octobre 1990 ; Collection : Best-sellers; 343 pages) ISBN 2-221-06485-2; (1990 ; Collection : Livre de Poche ; 437 pages) ISBN 2-253-06117-4 (- réédition Pocket (août 2004 ; Pocket Thriller, numéro 10630) ISBN 2-266-14368-9.
          1990 - L'Étoile polaire  . c’est la punition de l’inspecteur Arkadi Renko 
        • 1992 - Red Square - réédition LGF - Livre de Poche (1 novembre 1996 ; 510 pages) ISBN 2-253-07684-8 - réédition Pocket (août 2004 ; Pocket Thriller) ISBN 2-266-11531-6.
        • 2000 - Havana Bay (édition américaine 1999)- édition Robert Laffont (11 mars 2000 ; 365 pages ; Collection : Best-sellers) ISBN 2-221-08352-0 - réédition Pocket (juillet 2004 ; Pocket Thriller, numéro 11367) ISBN 2-266-11525-1.
        Arkady Renko, l'inoubliable détective de Parc Gorki, débarque à Cuba pour identifier le corps d'un Russe exilé et retrouvé noyé dans le port de La Havane. L'auteur nous laisse découvrir une ville au charme ensorcelant, où les apparences nonchalantes cachent des traditions ténébreuses.

        Série The Inquisitor 

        (wikipedia) 

        Mettant en scène un James Bond du Vatican, l'Inquisiteur.Romans écrits sous le pseudonyme de Simon Quinn

        1. 1974 - The Devil in Kansas
        2. 1974 - The Last Time I Saw Hell
        3. 1974 - Nuplex Red
        4. 1974 - His Eminence, Death
        5. 1975 - The Midas Coffin
        6. 1975 - Last Rites for the Vulture

        Autres romans (wikipedia)

        • 1970 - The Indians Won
        • 1972 - Blues pour un tsigane (Canto for a Gypsy) - édition Pocket (12 septembre 1999 ; Collection : Noir) ISBN 2-266-07596-9
          • Rif chez les manouches Gallimard (31 mai 1972 ; Collection : Serie Noire) ISBN 2-07-048492-0
          • Requiem pour un tsigane Pocket (12 septembre 1999 ; Collection : Noir) ISBN 2-266-07597-7
        • 1972 - The Analog Bullet
        • 1972 - Inca Death Squad - sous le pseudo de Nick Carter
        • 1973 - The Devil's Dozen - sous le pseudo de Nick Carter  
        • 1975 - Gypsy in Amber
        • 1975 - The Human Factor - sous le pseudo de Simon Quinn
        • 1975 - The Wilderness Family - sous le pseudo de Martin Quinn
        • 1977 - Le vol noir (Nightwing) - 263 pages ISBN 2258004667
        • 1986 - Los Alamos (Stallion Gate) 
        • La Colline Interdite - éditeur : Robert Laffont (17 septembre 1986 ; 319 pages ; Collection : Best-sellers)  ISBN 2-221-05111-4

           




           
          .


          dimanche 10 janvier 2010

          Avant le film de Scorcese : Shutter Island de Dennis Lehane, roman

          Au moment de faire cette chronique sur Shutter Island de Dennis Lehane, une amie m'apprenait que Scorcese le sortait en film le 24 février en France. Une bonne raison de me remuer pour publier ma critique...

          J’avoue : Dennis Lehane est une nouveauté pour moi. J’ai vu et aimé Mystic River mais je n’avais pas noté le nom de l’auteur. Il y a quelques semaines, des amis m’ont prêté deux bouquins de lui, en anglais, dont le « Shutter Island » dont je parle aujourd’hui. Pas facile de s’y mettre, en anglais, et de tout de suite savoir de quoi on parle car le narrateur inclut ses propres sentiments du moment. Le moment, c’est son arrivée avec un collègue qu’il connaît mal sur Shutter Island. L’île est entièrement réservée à un hôpital psychiatrique pour patients incurables et les deux flics y débarquent du ferry pour enquêter sur la disparition d’une internée, Rachel Solando. Face à une cellule retrouvée vide et fermée, un message codé, un directeur ambigu,  des gardiens louches et autres bâtiments mystérieux, le principal enquêteur va se débattre de plus avec ses propres démons et même se méfier de son propre collègue.

          Mon avis : c’est passionnant! Bienheureux celui qui est ralenti comme je l ai été par la lecture en langue étrangère. Ainsi le suspense dure plus longtemps ! Télérama pense qu'une fois la lecture terminée, on devrait relire le bouquin pour comprendre comment Lehane nous a menés en « ferry ».
          C’est en tout cas un très bon polar à resituer dans les années cinquante, avec les troubles que les anciens militaires avaient hérité de la guerre en Europe, au japon puis en Corée. A noter que le fond des anciens militaires à réintégrer est une source ininterrompue dans la littérature US puisque le pays est en guerre presque ininterrompue depuis des dizaines d’années.
          Je devais lire également une œuvre plus classique de Lehane mais, après Shutter Island, c’était bien trop convenu pour moi…

          A emprunter : OUI
          A acheter : OUI si on aimerait le relire
          En occasion : quelques exemplaires à partir de 8 euros (neuf) sur Amazon et Priceminister



          En français : éditions rivages/noir 20euros.
          Merci à Audonien et Pascal pour le prêt en VO.

          vendredi 1 janvier 2010

          Harry Crews / Romans


          HARRY CREWS / romans

          1. Des savons pour la vie
          2. Body 
          3. Car
          L'auteur
          Harry Crews est né en Géorgie en 1935. Après deux années d'études à l'université de Floride, il mène une vie mouvementée à travers l'Amérique. Journaliste à Play Boy et Esquire, il a écrit sur des sujets aussi divers que farfelus. Il est l'auteur d'une douzaine de romans dont l'action se situe en Géorgie.


          1 . Des Savons Pour La Vie


          Ca fait du bien de lire un truc comme ça! Des personnages hallucinants, une satire impitoyable de la vente en porte à porte et du rêve américain, des dialogues à se tordre...
          Pendant 150 pages, c'est jouissif et bravo pour le traducteur qui a l'air de s'être éclaté également.
          La fin est inconsistante (même quand on adore les complots) mais j'ai passé un très bon moment.
          Vite, d' autres romans de cet auteur ! 

          al101fr

          Au catalogue des bibliothèques de la ville de Paris.


          Al1

          Des savons pour la vie (Poche)
          de Harry Crews (Auteur)
          Prix éditeur: EUR 12,00

          Présentation de l'éditeur
          Cela fait vingt-cinq ans que Hickum Looney vend du savon au porte à porte. Vingt-cinq ans qu'il fait le concours de vente et voit la Cadillac, le voyage à Disney World et les 2000 dollars en cash lui passer sous le nez au profit du chef, un horrible nabot à bec-de-lièvre qui a créé sa société, il y a juste vingt-cinq ans. Mais cette année, grâce à Ida Mae, il gagne. Comment aurait-il pu se douter que c'était le début de l'enfer ?
          * Poche: 294 pages
          * Editeur : Gallimard (11 mars 2004)
          * Collection : Série noire
          * Langue : Français
          * ISBN-10: 2070749886
          * ISBN-13: 978-2070749881



          2. Body

          Branle-bas de combat dans cet hôtel qui chaque année organise une parade et un concours de body-building : cette année, une championne reçoit le "support" de sa famille issue des fonds de la campagne georgienne. La concurrente se serait bien passée de ce soutien : elle a un pseudo pour sa carrière et la famille est hallucinante.
          Formidable critique de l'Amérique de tous les espoirs et toutes les réussites. Des personnages attachants . Quelques bons rires en plus.
          al101fr

          3. Car

          Dans cette famille, on est dans "la voiture " de père en fils et fille. La casse automobile est gigantesque et ne s'arrête qu'au fleuve. La voiture est un gagne-pain mais l'un des rejetons a l'idée de se faire connaître de façon singulière : il va manger une voiture neuve morceau par morceau.
          Evidemment, tout va se faire en direct, sous l'oeil des caméras. Qu'en pense sa famille? Que se passera-t-il s'il manque d'appétit? La pute qui s'intéresse à lui sera-t-elle de bon conseil?
          On ne rit pas toujours avec ces américains  avides de reconnaissance que seule la notoriété semble pouvoir apporter apporter.
          A emprunter : CAR est en rayon ROMAN POLICIER de la Bibliothèque Couronnes.
          al101fr    2010

          vendredi 28 novembre 2008

          Du Fond De L'Abîme , Lee Child, roman


          De plus en plus, les écrivains de romans à succès et de polars écrivent comme des scénaristes. En les lisant, on a l'impression qu'il n'y a plus qu'à faire le casting, des photocopies et de chercher un producteur et des subventions pour le tournage. Ces romans n'ont plus aucun intérêt littéraire et ils privilégient uniquement le sujet, l'histoire... en bref le scénario.
          J'ai horreur de ça!
          Que resterait-il de James Ellroy si on racontait ses livres ainsi? les metteurs en scène se sont à peu près toujours planté dans leurs adaptations cinématographiques même si "L.A. Confidential" (film) a détourné le risque en privilégiant l'ambiance et le rôle des acteurs. En tout cas, personne ne peut dire qu'il connait Ellroy ou John Irving parce qu'il a vu L.A.Confidential ou L'hôtel New Hampshire à la télé.

          Pour Lee Child, on est dans un autre registre : il a été scénariste et responsable de tournage pour la BBC jusqu'en 1995, année où il s'est fait lourder lors d'une restructuration comme on les aime tant depuis une vingtaine d'année. Il a eu la bonne idée de se mettre à l'écriture, comme tous les créateurs semblent le faire dès qu'ils perdent leur job :
          "Chéri, c'est enfin le moment que tu attendais pour écrire "un vrai livre", non?"
          Généralement c'est raté et on s'aperçoit que cette idée de "vrai roman" était bien plus attrayante à l'état de fantasme que ce qui en découle comme produit fini.
          Ici, semble-t-il, à la lecture des sites consacrés à l'auteur, c'est le jackpot ! J'apprends en faisant mes recherches que le roman dont je vous parle aujourd'hui "Au fond de l'abîme" n'est que le premier d'une série "à succès".
          Ca tombe bien : j'ai bien aimé! Le héros débarque presque par hasard dans une petite ville américaine soignée et il est presqu'immédiatement accusé de meurtre.
          Le côté "Injustice! Comment vais je prouver mon innocence?" n'est pas trop pesante et laisse vite la place à de l'action bien sanglante et, enfin, plutôt dénuée de scrupule. Le héros laisse peu de chances à ceux qui lui cherchent des poux dans la tête et ne fait pas dans le politiquement correct : on entend les vertèbres craquer ! Evidemment, il y a quelques amis anciens et nouveaux et même des implications familiales, ce qui n'est pas de chance si l'on considère que le vagabond-narrateur est arrivé dans cette ville un peu par hasard!
          Autre thème : comment faire des faux billets de 100 dollars parfaits? La réponse est donnée ici, ce qui peut toujours servir en cette époque de défaites sociales, de baisse vertigineuse du pouvoir d'achat et d'incertitude des théories économiques.
          Très imagé, certes "prêt à filmer" mais amusant malgré tout et pas mal de pages à tourner.
          Il reste à essayer les autres volumes mais souvenez-vous que je vous en ai parlé le 1er ! (clin d'oeil à L.A.Confidentiel).

          al101fr

          Dans la vallée de l'ombre et de la mort , Kirk Mitchell, roman


          Il y a peu, j'ai lu un autre roman de Kirk Mitchell qui marchait un peu sur les traces de Tony Hillerman et ses polars indiens. Celui d'aujourd'hui date de 1994 et est autrement plus ambitieux. Pendant la guerre de sécession, un médecin d'origine sudiste combat avec les yankees (on comprendra ses motivations profondes par étapes). Blessé au combat, handicapé, il se retrouve avec une activité de gestion des hôpitaux de fortune et lors d'une tournée, il recueille une jeune fille au psychisme troublé : elle a assisté à un viol, un meurtre, un incendie, tous perpétrés, semble-t-il par un soldat "bleu" des yankees. D'autres victimes apparaissent au fil du temps...
          C'est superbe ! Un grand polar dans un grand bouquin. Pendant les 530 pages du livre de poche, on vit à cette époque, on ressent le trouble de l'enquêteur et sa complexité car de nombreux sujets sont abordés : les communautés américaines non violentes ont elles une place dans ces deux amériques? Faut il "médiatiser" cette histoire de tueur en série et entâcher ainsi la gloire des soldats yankee et perdre le soutien financier des élus? Le trauma de la jeune fille est il consécutif à l'horreur à laquelle elle a assisté? Ce médecin juif est-il à sa place et reconnu? Quel gradé est impliqué dans cette affaire?
          On connait mieux également les grands noms de cette guerre et leurs côtés trop humains que l'histoire a oublié.
          Un livre formidable et très prenant.
          existe en poche "série noir" gallimard. ~11euros
          en "le masque" ~6euros

          Livres de kirk mitchell
          En prêt dans les bibliothèques Ville De Paris.

          dimanche 7 septembre 2008

          La Nuit Des Mirages / Nelson DEMILLE/ Roman


          Excellente surprise que ce superbe thriller acheté 2€90 chez Lidl (épicerie hard-discount) au lieu des 22€ d'origine. Quelques jours pluvieux d'une météo incertaine à passer à la campagne m'avaient fait craindre une insuffisance de ma provision de bouquins. Jamais entendu parler de l'auteur Nelson Demille et même pas lu le copinage dithyrambique de Dan Brown ( Da Vinci Code) écrit au dos ; je me suis fié au poids du bouquin et surtout au thème : un complot autour de l'explosion du vol TWA 800 en mer en juillet 1996 au large de New York. La bonne surprise, dans mon ignorance du parcours littéraire de Nelson Demille (pas de connexion internet, anyway...), a été de découvrir des dialogues incisifs et pleins d'humour (humour new yorkais), un héros humain et fort en gueule et une intrigue passionnante. L'enquêteur entre tardivement (5 ans plus tard) et à reculons (sa femme réussit à le persuader) dans cette enquête qu'on lui interdit (il bosse au FBI à ce moment là). Dieu merci, l'auteur se démarque de la tendance politiquement correcte des séries tv à succès qui nous présentent les enquêteurs du FBI comme des robots tirés à quatre épingles qui annonent les textes de loi et sont là pour défendre l'Amérique chrétienne et modèle de démocratie contre les méchants : musulmans terroristes, curés pédophiles, militants gauchistes, français mangeurs de quiche..., le tout en répétant mécaniquement :"vous avez enfreint la loi, vous resterez de longues années en prison et je serai présent à chaque réunion de remise de peine pour veillerà ce que vous fassiez votre peine entièrement".
          Non! Ici l'enquêteur est un ancien du
          NYPD maintenant détaché au FBI ou un truc du genre, qu'il apprécie peu. C'est avec l'aide d'anciens collègues qu'il refusera les ordres de ses supérieurs, résistera à des mesures disciplinaires pour enfin trouver la vérité. Arrivera-t-il à temps pour la dévoiler?
          Si je suis arrivé à anticiper une péripétie du déroulement de cette enquête passionnante, je dois avouer que je me suis fait blouser la plupart du temps par l'auteur et, un indice, par le déroulement chronologique de l'histoire.

          C'est assez bien écrit, bien construit, sans trop s'appesantir sur les descriptions. Le fait divers réel est impliquant et ce que Demille en a fait est passionnant.


          al1


          description Amazon.fr :

          Descriptions du produit

          Présentation de l'éditeur
          La nuit des mirages s'inspire de faits réels : l' explosion en plein ciel du vol 800 New York - Paris de la TWA, le soir du 17 juillet 1996, au large de Long Island. Deux cent trente personnes Y trouvèrent la mort. Deux cents témoins, y compris mes voisins, rapportèrent qu'un filet de lumière avait surgi de l'océan Atlantique avant que l'avion ne se désintègre. Les agents gouvernementaux invoquèrent une illusion d'optique collective, une sorte de mirage dont tous auraient été la proie. Les autorités américaines conclurent donc à une défaillance technique de l'appareil, provenant de l'explosion du réservoir central. L'enquête était dose. Plus je progressais dans mes recherches, plus il me paraissait mépriser les dires de deux cents personnes certifiant qu'un projectile, missile ou autre, avait heurté l'appareil. Et puis mon instinct de romancier l'emporta.




          Détails sur le produit

          • Broché: 436 pages
          • Editeur : Michel Lafon (29 avril 2005)
          • Collection : Thriller
          • Langue : Français
          • ISBN-10: 2749902878
          • ISBN-13: 978-2749902876